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samedi, avril 20, 2024

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Exode rural des élèves en Guinée : une aventure périlleuse

 Chaque année, de nombreux élèves quittent leurs localités d’origine en destination des centres villes, notamment Conakry, la capitale. Cela, depuis toujours. Ce flux migratoire des ‘’pauvres élèves’’ ne reste pas sans conséquences graves tant bien pour les élèves, les familles que pour l’avenir de la nation tout entière.

A ce sujet, quelques questions nous taraudent l’esprit à savoir : -Quelles sont les causes réelles de l’exode des élèves vers les centres villes ?

-Quelles en sont les conséquences ?

-Comment y remédier ? En effet, comme nous l’avons souligné au début, le monde rural ne cesse de se vider de sa couche juvénile, notamment les élèves et étudiants.

Les causes sont multiples et très préoccupantes dont entre autres :

-le manque d’établissements scolaires secondaires et universitaires -le manque ou l’insuffisance de personnel enseignant qualifié

-la distance entre le chef-lieu de l’école (collège et/ou lycée) Et les villages d’origine de la plus part des élèves

-le manque de moyens de certains parents d’élèves

-l’insouciance et l’irresponsabilité de certains enseignants, responsables d’écoles et autorités administratives qui abandonnent les élèves au profit des champs de cultures

-le manque criard de matériels didactiques,…

Cet état de fait, très alarmant, orchestre des conséquences désastreuses dont entre autres :

-l’abandon scolaire

-l’immigration clandestine -la fuite des bras valides vers les centres villes -le dépeuplement des zones rurales,…

Pour palier donc à l’exode rural des élèves, nous devons :

-construire des infrastructures scolaires et universitaires modernes de proximité, rénover et équiper les établissements scolaires existants -affecter un personnel enseignant et des encadreurs qualifiés dans les zones rurales

-Aménager des aires de jeux pour la jeunesse, s’il faut même des bleues zones, en milieu rural Affecter des bus scolaires et universitaires aux zones reculées

-intégrer les activités paysannes (agriculture par exemple) et sportives dans les programmes d’enseignement,…

En somme, comme nous le constatons bien, l’exode rural, surtout des jeunes élèves (filles et garçons) n’est pas sans conséquences graves pour les élèves, les familles et la Nation tout entière.

Aboubacar Mandela CAMARA Sociologue/Enseignant-Chercheur /Consultant en éducation

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