Cette annonce a été faite ce mardi 22 janvier 2019, par Livio Spadavechia, Ambassadeur d’Italie en Guinée lors de l’ouverture d’un atelier Sur la migration et développement durable en Guinée. Une rencontre qui a regroupé l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion de ce phénomène.
Selon le Diplomate Italien, après l’identification des migrants arrivés en Europe, les chiffres démontrent que la Guinée occupe la première place en 2018.
<<les guinéens sont les plus nombreux. On a fermé le passage de l’Italie par la Libye, malgré ça, ils passent par le Maroc. En 2017, le Nigéria occupait la première place suivi de la Guinée. Par contre en 2018, la Guinée est venu au premier rang avec un effectif de 12 milles migrants Guinéens arrivés en Europe. C’est un record un peu dramatique, parce que dans ce chiffre 2℅ ont péri en mer en tentant de traverser la méditerranée et du désert>>, explique t-il.
La migration irrégulière, poursuit l’ambassadeur d’Italie en Guinée, est un sujet extrêmement important et grâce à la lumière de tous les morts d’hommes enregistrés aujourd’hui dans la méditerranée et dans la traversée du désert pour beaucoup de jeunes migrants. Pour lui la migration irrégulière est une tragédie humaine et une tromperie pour les jeunes qui pensent trouver quelque chose qui n’existe pas en Europe. Ils vont vivre dans les conditions de l’esclavagiste.
C’est pour donc inverser cette tendance qu’ils ont initié cet atelier de deux jours qui regroupe les acteurs de la société civile et d’autres qui peuvent aussi aider dans la diffusion des messages claires sur le phénomène migratoire.
Mohamed Hady Barry, secrétaire général du ministère des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger, a lui aussi indiqué qu’en dehors de la Guinée, la migration irrégulière est devenu un phénomène mondial. Mais en ce qui concerne la République de Guinée, effectivement aujourd’hui, nous faisons parti des pays qui ont un grand nombre de ressortissants migrants un peu partout dans le monde. Il rappel que c’est un problème qui interpelle le gouvernement et en occurrence le ministère des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger. C’est pourquoi lors d’une discussion qu’ils ont eu avec les représentants du gouvernement d’Italie, il a été décidé de voir qu’est qui est possible ensemble pour essayer de freiner ou de diminuer la migration irrégulière.
Sachant que c’est un problème transversale qui intéresse tous les acteurs, toutes les couches de notre société, nous avons dit de regrouper tout le monde, la société civile, les partenaires internationaux dans un atelier qui va regrouper l’ensemble des acteurs qui interviennent directement ou indirectement dans la problématique de la gestion de la migration irrégulière en Guinée. Le département des affaires étrangères a estimé qu’il serait important de fédérer l’ensemble des acteurs pour discuter les causes de cette migration, essayer de trouver des solutions et faire des recommandations aux autorités. Les participants vont débattre de cette question et ensemble, ils vont élaborer un document cadre qui pourra définir le rôle des uns des autres et quand un problème se posera les acteurs n’iront plus en rang disperser mais plutôt avec ce cadre, ils vont se compléter et voir comment s’entraider pour pouvoir pousser d’avantage dans la solution recherchée.
À noter que cet atelier est organisé par le ministère des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger en collaboration avec l’ambassade d’Italie. Il s’inscrit dans le cadre du projet maximiser de la relation et en réduire les coûts sociaux en Afrique de l’ouest de réseau, d’ONG Italien 2017 et financé par l’OIM, mission de Rome, à travers le fond Afrique alloué par le parlement Italien.
Facinet Camara
620794714
