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Processus électoral : Mohamed Kaba du « PADES » émet des réserves par rapport à l’utilisation des nouvelles technologies

La semaine dernière, la commission électorale nationale indépendante CENI a rencontré la coalition des partis politiques de l’opposition pour une prise de contact avec les acteurs du processus électoral.

Dans la foulée, l’institution électorale a annoncé plusieurs dispositions qu’elle envisage pour le bon déroulement des échéances électorales à venir. Il s’agit notamment l’utilisation des nouvelles technologies dans les futures élections.
S’exprimant sur le sujet ce samedi, 23 mars 2019, à l’Assemblée hebdomadaire du parti des Démocrates pour l’espoir (PADES), le Coordinateur national dudit parti a émis des réserves sur cette mesure.

Pour Mohamed Kaba, l’utilisation des nouvelles technologies dans le processus électoral est une bonne chose s’il est utilisé dans les règles de l’art.

« Quand le Président de la CENI dit qu’on a peur de la nouvelle technologie, cela a tout son sens. Il faut qu’on sache que la technologie est un couteau à double tranchant, il ne faut pas qu’on se leurre, autant elle peut être très bonne pour faire avancer les choses, autant elle peut nous amener dans les abîmes. Nous avons vus avec ce qui s’est passé avec les machines en RDC, tout le monde a vu ce qui s’est passé, il faut donc faire attention », souligne-t-il.

Le Coordinateur national du PADES, n’est pas contre l’utilisation des nouvelles technologies dans les élections en Guinée mais il estime qu’il faut le faire avec de vigilance.

« Nous ne disons pas qu’il faut rejeter en rêveur de la main cette technologie mais il faut les étudier de façon minutieuse pour voir quelles sont les dispositions sécuritaires par rapport à l’introduction de ces nouvelles technologies pour ne pas qu’il ait fraude. Parce qu’on peut les utiliser pour empêcher la fraude, on peut aussi les utiliser pour frauder. Donc il faut qu’on soit vigilant sur cette question », s’inquiète-t-il avant de s’interroger sur la conformité de cette volonté de la CENI aux textes électoraux en vigueur. « Il y a un aspect législatif, est-ce que la loi en Guinée permet aujourd’hui d’utiliser ces technologies? C’est une question qui se pose parce que les actes qu’on pose doivent être en adéquation avec les textes. Ça veut dire que si cette disposition n’est pas prévu par la loi, il faut faire en sorte que la loi la prenne en compte. En la prenant en compte, la loi doit mettre des verrous nécessaires pour ne pas qu’on l’utilise à des fins qui ne sont pas recommandable », dit-il

Par ailleurs, Mohamed Kaba invite les responsables politiques surtout de l’opposition à être vigilant et de se préparer à partir de maintenant. La CENI a donné le ton, il faut que les élections législatives se tiennent en 2019, indique le Coordinateur national du PADES.

Facinet Camara

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