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vendredi, mars 29, 2024

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Badicko Bah:  »on a bien compris que la CRIEF n’a pas grand chose en main »

De passage dans l’émission MIRADOR où il était l’invité de ce mercredi 13 avril, le président de l’Union des Forces Démocratiques (UFD) a porté un regard critique sur la CRIEF. Mamadou Badiko Bah, expert en audit trouve élémentaire le travail déclenché contre les anciens dignitaires(Kassory, Diané, Oyé Béavogui, …) du régime déchu qui sont visés poursuivis pour des faits de présumés détournement, corruption et enrichissement illicite et qui sont détenus à la maison centrale.

Alors que les accusations qu’on porte contre eux n’est pas encore établies, l’ancien premier ministre et cie continuent de séjourner en prison en attendant la proclamation de la date de leur procès. Dans une sortie médiatique ressente, le procureur spécial de la CRIEF s’était montré convaincu des faits qui reproche à ses anciens ministres. Mamadou Badiko Bah qui estime que ces derniers devraient bénéficier la présomption d’innocence en attendant la mobilisation des preuves, dénonce les allégations de la CRIEF:  » Lorsqu’on dit enrichissement illicite, ce n’est difficile à prouver. Mais quand vous dites détournement, blanchiment d’argent, corruption il faut qu’il soit documenté mais là on a rien. Et tous ces gens là, ils vont être libérés d’une manière ou d’une autre  », espère le président de l’UFD.

Pour l’ancien député de la neuvième législature, cette Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières contrairement à celle du Burkina Faso, manque de professionnalisme pour mener à bien son travail:  » J’ai fais allusion à ce qui se passe ailleurs (Burkina Faso). Là-bas, ils ont fait des audits mais il faut voir la qualité ou la méthode de travail qu’ils ont adopté. Au Burkina, ils ont fait une liste de 126 points à auditer en commençant par la présidence jusqu’au Ministre de la défense avec des références professionnelles pour dire qu’on vous donne ça pour nous donner des résultats.

Et aujourd’hui qu’est-ce que nous voyons, on a bien compris que la CRIEF n’a pas grand chose en main. Ils ont des présomptions, ils n’ont pas de preuves. Et aujourd’hui même les avocats stagiaires peuvent balayer ça. Dans un État normal, ça ne peut pas résister puisque que ça ne tient de bout. On a pas mis l’élément technique en avant on aurait dû mettre sérieusement d’éléments techniques et ne pas faire la course de vitesse. Je rappelle encore une fois que la méthodologie que j’ai vue au Burkina Faso est plus sérieuse et efficace que ce qu’on voit ici puisque la CRIEF n’a pas les moyens de sa politique  », s’est insurgé l’opposant.

Demba 666 18 50 11

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