Sur invitation du CNRD, les acteurs impliqués dans le secteur pharmaceutique ont échangé ce mercredi avec les nouvelles autorités. La rencontre qui s’est tenue au siège de l’état major général des armées sis au Camp Almamy Samory Touré de Kaloum a regroupé outre membres du gouvernement, représentants de l’ordre des médecins et des pharmaciens. Les échanges visent à réfléchir, trouver des pistes propices afin de stopper »la vente des faux ou médicaments et démasquer les cliniques clandestines dans le pays ». Une pratique qui ne va pas sans conséquence sur la santé de la population.
Au sortir de ce conclave qui a duré près de deux heures loin des médias, quelques acteurs ont livré leurs sentiments à la presse.
Le président de l’ordre national des médecins de Guinée s’est félicité de l’initiative.
Selon professeur Hassan Bah, cette rencontre avec le CNRD pourrait sauver des vies humaines. Car les autorités ont exprimé leurs volontés à accompagner la corporation dans la lutte contre l’installation des cliniques clandestines: »Nous allons retourner et mettre en place un programme pour dérouler nos activités sur le terrain afin de lutter définitivement contre la vente illicite des médicaments dans notre pays et aussi réglementer l’exercice de la profession médicale, on doit faire impérativement le recensement. Le plus important c’est de savoir qui est médecin et qui ne l’est pas. Cette fois-ci le CNRD a exprimé une réelle volonté politique de nous accompagner par ce que c’est un problème très grave, un problème de santé publique qui malheureusement endeuille nos familles tous les jours. Et on a bénéficié d’une volonté politique » a déclaré le conseiller national le Professeur Hassan Bah.
Selon le dernier recensement de l’ordre des médecins, plus de neuf cent (900) cliniques privées sont installées sur toute l’étendue du territoire national. Parmi lesquelles, la moitié ne dispose pas d’agrément d’installation.
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