Cette première édition des travaux de journées de formation professionnelle et de l’emploi démarré ce jeudi, 09 décembre 2021 à Conakry, se tient dans le but de susciter le débat, la conversation, de poser un diagnostic vrai, d’établir avec les acteurs du système, faire l’état des lieux afin esquisser les solutions pour les prochaines années. C’est une initiative du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en collaboration avec ses partenaires.
« Pendant ces trois jours, nous allons entendre les acteurs du système, les enseignants, les directeurs des l’école, les apprenants et même ceux qui sont sortis du système qui sont aujourd’hui à la recherche de l’emploi pour évaluer le cape du système à qualifier les mains d’œuvre. Nous allons permettre à nos jeunes de réaliser leurs pleins potentiels et pour cela, il faut qu’on améliore leur qualification, leurs capacités à occuper les emplois existants. Donc c’est ce qui va se passer les premiers jours, demain nous allons entendre le secteur privée pour nous dire quelle sont les attentes dans les prochaines années en terme de main d’œuvre qualifiée. Nous allons également établir les partenariats. Notre vision, elle est simple dans ce système, c’est de permettre aux secteurs privés aux autres partenaires de développement de la Guinée d’investir dans l’enseignement technique et la formation professionnelle », souligne le ministre dudit département.
Alpha Boubacar Barry ajoute que, dans les prochains jours, semaines et mois qui vont suivre, des travaux de rénovation et de reconstruction seront engager.
« Nous avons trouvé quelques écoles pas toutes dans les états de délabrement et nous accepteront pas de continuer à travailler pendant que nos enfants vivent et étudient dans des conditions insalubres. Nous allons donc, dans le cadre d’approche innovante entamer un petit chantier d’école pour qu’au niveau du CFP de Donka, qu’on puisse reconstruire cette école avec zéro franc du gouvernement mais avec une participation citoyenne du secteur privé, des partenaires au développement y compris des élèves eux-mêmes. Nous avons des écoles régionales d’arts et métiers qui souffrent de contenu, qui souffrent de formateur puisse que le capital humain est au centre de nos préoccupations », annonce t-il.
Il ne se limite pas là, le patron du département de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, rassure : « Le CFP maritime va passer aussi dans le cadre de la participation d’entreprise du secteur privé qui ont déjà confirmé leur participation. Nous allons travailler sur des questions de stage emploi, d’alternance, d’apprentissage pour que des jeunes pendant qu’ils étudient puissent avoir l’opportunité de connaître le monde professionnel et d’évoluer la dedans. Nous allons engager avec les partenaires l’établissement d’une certaine école notamment, l’école d’agriculture et d’élevage, les programmes entrepreneuriaux pour que les jeunes qui seront formé dans ces écoles puissent être à la fois des techniciens et des entrepreneurs », a-t-il rassuré le ministre de l’enseignement Alpha Boubacar Barry.
Fatoumata Yarie Soumah, Ministre de la justice, garde des sceaux a indiqué que ces journées, est l’occasion de faire un état des lieux d’envisager des pistes de solution comme alternative à l’éducation. Elle a ensuite invité les partenaires à soutenir et accompagner cette initiative.
Facinet Camara 620794714.
